Le poulet Kedjenou c’est le poulet bicyclette à l’étouffé que l’on cuit traditionnellement dans un canari (plat en terre cuite Africain) que l’on ferme hermétiquement avec des feuilles de bananier. C’est un peu le plat national de la Côte d’Ivoire. A défaut de canari et de feuilles de bananier, on utilisera une cocotte et à défaut de poulet bicyclette on utilisera un poulet fermier bio…

 »Quiconque débarque au Burkina Faso ou en Côte d’Ivoire pour la première fois risque de sursauter en parcourant le menu d’un maquis (restaurant).«Poulet bicyclette»? Vous avez bien lu! Contrairement au poulet de chair (aussi surnommé «poulet de Blancs»), l’animal n’est pas élevé dans un poulailler. «Véritable poulet de brousse, il est ainsi appelé parce qu’il a de longues pattes et lorsqu’il court, on dirait qu’il pédale», explique l’Office National du Tourisme Burkinabè. Il picore ce qu’il trouve et gambade librement.

Une recette de http://cookinkat.eklablog.com/

●   1 beau poulet entier d’1kg500 ou des cuisses (fermier bio si possible)

●   1 aubergine (320g)

●   5 p’tites tomates (550g)

●   1 gros oignon

●   3-4 gousses d’ail en chemise

●   Mélange 5 baies

●   piment antillais (remplacé par du rhizome de galanga pour moi)

●   2 càs de farine de riz (fac)

●   quelques feuilles de sauge et de laurier

●   4-5 cm de gingembre frais (30g)

●   Cubes de bouillon (de légumes), 30 cl environ

●   huile d’arachide (ou de tournesol)

●   sel rouge d’Hawaï

 

Découpez votre poulet et enrobez-le de farine de riz. Faites-le revenir dans une sauteuse profonde ou une cocotte dans l’huile d’arachide (ou tournesol). Déglacez avec un peu de bouillon.

Ajoutez l’aubergine épluchée et coupée en petits morceaux, les tomates et l’oignon coupé en rondelles, l’ail haché menu.

Ajoutez aussi la sauge, le laurier, du gingembre râpé et les piments (attention ! si vous mettez du piment antillais, ils ne doivent surtout pas se percer car sinon le plat serait trop pimenté, c’est juste pour la saveur typique). Pour ma part, j’ai utilisé le rhizome de galanga qui est un cousin du gingembre. Les p’tits loups n’auraient pas apprécié ce plat s’il  »piquait »…

Salez, poivrez, épicez selon vos goûts. Ajoutez le reste du bouillon.

Bien mélanger le tout.

Fermer la cocotte et mettre à feu doux.

Laissez mijoter pendant au moins 40 mn en remuant de temps à temps, réajustez avec un peu d’eau si besoin.

Servir avec de l’attiéké (semoule de manioc en vente dans les épiceries Africaines), du riz ou des ignames.
Concassez quelques noix de cajou et parsemez votre plat, un voile de paprika et de sel rouge lui ajouteront également beaucoup de charme !